Ils en parlent...

Guy Bourreau,
passeur d'images

Guy Bourreau Copie

Didier Labouche,
éditeur

Didier Labouche Copie

Steven Le Roy,
journaliste

Steven

Jean-Christophe Podeur, galeriste

Pod Copie

"Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l'enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange ".
Cette citation de Bill Brandt doit visiblement accompagner la démarche photographique de David Cormier dans l'attention qu'il porte à son environnement, géographiquement ici ou ailleurs mais toujours dans une représentation et un point de vue s'appuyant sur un sens affirmé de la composition, utilisant lignes et couleurs pour nous donner à voir, à ressentir et à comprendre ce monde parfois étrange qui est le notre.

Guy Bourreau, "passeur d'images", conseiller artistique des Balades photographiques de Daoulas

Quand on découvre le travail de David Cormier, on est convaincu, d’emblée, que le monde l’intéresse ; dans sa diversité, ses couleurs, ses habitants, dans les villes ou face aux panoramas spectaculaires qu’il réserve aux amateurs du beau et du sensible... Son regard porte loin ou sur du détail, en ville ou en campagne, là où il décide de fixer l’instant et l’émotion, là où le monde l’interpelle…
Et au regard des clichés, on ressent fortement cette présence du photographe, de celui qui regarde et se passionne, tant sur l’image que sur le sujet… Le résultat est là, sous nos yeux, dans cette galerie qu’il nous propose… Et on voyage, on se laisse emporter, on savoure ces instants de monde qu’il nous offre de son regard avisé et curieux en bon journaliste qu’il est…
Bravo Monsieur Cormier ! 

Didier Labouche, Géorama éditions

Une légende péri-urbaine prétend qu’il suffit d’appuyer au bon moment sur un bouton pour faire une bonne photo. Au regard d’albums douteux et de portraits techniques où semble s’étaler la grande steppe d’Oural dans l’oeil terne d’une beauté de papier, qu’il soit permis d’en douter.
Bien sûr, le savoir faire, résoudre l’infernale équation entre lumière et profondeur est un prérequis nécessaire pour parvenir à une sorte de beauté factuelle qui donne un cadre à cet art difficile qui est de capter le sublime, le laid, le nécessaire, le superflu. Mais il existe tant de doués des maths, de génies de l’inconnue argentique et de l’Arlésienne numérique pour finalement peu de places au royaume de ceux qui postulent dans la cour des photographes.
David Cormier est un de ceux là. "Pourquoi ?", est-on légitime à demander à celui qui peinerait à cadrer un épagneul dans un jardin sous le soleil. Parce qu’au-delà de son habileté à régler sa danse picturale, il a compris que la photo est avant tout une science humaine.
Une fraction de seconde peut-être mais une éternité d’humanisme où le portrait grappillé dans un tour du monde a la valeur d’un témoignage pur, beau comme un matin sur Madras, venté comme une houle sur la mer d’Iroise.
Il a aussi l’humanisme sans homme, une humilité devant le paysage qu’il arpente souvent ou pour la première fois. Pour tout dire, une profondeur qui n’est pas de champs. Une profondeur qui lui appartient et dont tous ces clichés sont le reflet dans l’oeil, le réconfort dans l’âme, le rêve dans l’imaginaire. L’invitation au voyage, même immobile, même breton, aurait dit le poète sans les assertions locales.
Steven Leroy, journaliste au Télégramme

Est-ce que l’on photographie tel que l’on est ? Nos photos permettent-elles de se comprendre voire de s’entendre ?
Je n’ai pas nécessairement les réponses à ces questions mais j’aime à penser que les photos de David sont le reflet de sa personne ; j’y vois un homme détendu et curieux, quelqu’un d’ouvert et de précis, un voyageur heureux et attentif. Le cadrage pour la précision, les couleurs pour la bonne humeur, la composition de l’image comme résumé de voyage … une invitation au voyage donc !
… Puis on rencontre David et on a les réponses aux questions, en partie tout au moins ; oui, lui photographie comme il est et oui, le voyageur qu’il est permet les rencontres et l’ouverture aux autres…  alors merci pour ça !

Jean-Christophe Podeur, Galerie ID Pod à Brest